172.Mb1 – Autodestruction !!!

Mardi 23 septembre 2008 (REF20080923.OB172). 

- C’est sans aucun doute une catastrophe sans précédent qui s’annonce ! Des centaines d’ouvrières décèdent chaque jour !!! Ci-dessous une photo qui représente la perte subie en 24 heures. Le petit dôme contient les détritus, comprenant la partie non consommée des graines (tégument) et les nombreux cadavres qui représentent 40% du monticule. Celui-ci apparaît d’une façon trompeuse sur l’image (effet d’otique), car il s’agit  d’une hauteur atteignant les quatre centimètres. J’évalue les pertes actuelles à plus 10.000 mortes !!!

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Aire de récolte A1

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- Certains problèmes familiaux très préoccupants, m’ont malheureusement retardé d’entreprendre une intervention plus rapide ! J’ai malgré tout procédé rapidement à une analyse méthodique des probabilités qui auraient pu engendrer cette catastrophe. J’ai donc procédé par élimination en excluant les points inchangés dans mes paramètres de captivité. C’est ainsi que la nourriture, identique depuis quelques années, est une première hypothèse à écarter. Bien que cette année la colonie a été privée d’insectes, je ne crois pas que ce facteur puisse être responsable de cette débâcle !!

- L’humidité fut augmentée dans le module nid N1, et ceci entraîna le déménagement des occupantes vers une zone plus sèche : donc une hygrométrie non adaptée est également à exclure. Je n’en suis pas étonné, car tous mes modules possèdent une humidité différente et bien définie : un déménagement aurait été remarqué en cas d’une déficience de ce paramètre très important. Ceci écarte conjointement le paramètre de la température, car je procède d’une façon identique. Pour ne pas écarter cette probabilité, j’ai quand même placé mon tapis chauffant pour augmenter la température du module N3 qui contient, à lui seul, 90% du couvain. Ceci occasionna même quelques déboires, car le couvain y fut dévoré à 50%.

Est-ce le passage brutal de 20 à 30° qui occasionna cette perte ? Il faudrait le croire, car je n’ai constaté aucun déménagement. Ce couvain reste introuvable : cela inclut aussi la fin des naissances que j’avais tant espéré pour compenser les pertes survenues. Malheureusement, par manque de temps je n’ai aucune observation, ni aucune photo pour confirmer mon hypothèse !!!

Que reste-t-il donc pour avoir causé ce cataclysme ? Quel changement ai-je pu faire pour déclencher ce phénomène étrange ?

Je crois avoir trouvé la cause du problème, car j’avais placé récemment des plafonds périphériques enduits d’huile de paraffine. En 2006, je craignais déjà les effets néfastes de cette huile, que j’avais signalé et agrémenté mes propos par une vidéo très explicite, le danger que représentait cette huile en l’appliquant comme produit anti-évasions pour ma colonie très populeuse.

( Ref. Vidéo : le danger de l'huile de paraffine).

http://www.youtube.com/v/Xgx7MyOir8U

(Ref. des nouveaux plafonds périphériques :  http://messorbe.canalblog.com/archives/2008/07/06/9858280.html ).

- L’image ci-dessous confirme mes inquiétudes, car la présence des abdomens décapités, éparpillés autour du monticule, prouve qu’il y eut exécution et non une mort naturelle de toutes ses ouvrières. J’ai constaté que certaines ouvrières, toujours vivantes, avaient une tête bien accrochée par les mandibules aux pattes. Ceci est une preuve incontestable qu’il eut combat au sein de ma colonie. Il est donc évident que l’odeur (phéromone identification) des fourmis ayant touché cette huile soient modifiée, ce qui entraîne cette confrontation fratricide.

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Aire de récolte A6

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Tout aussi surprenante est la quantité très importante de fourmis, toutes castes confondues, qui se déplacent ayant le gastre couper !!! Voici une ouvrière-major !!!

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- Un autre élément confirme ma théorie car après le placement des plafonds périphériques aucune sexée n’a plus été observée dans les aires de récolte !!! Pourtant, elles étaient très visibles et mobiles avant le placement de ce nouveau système antiévasion. J’en conclus que se répulsif engendre des troubles comportementaux bien plus importants que l’on pourrait imaginer !